Le jeudi 24 septembre 200 à 300 ouvriers de Freescale envahissent au pas de course le congrès de l'université (réunion des 3 conseils) pour dénoncer la présence d'un dirigeant de Freescale au conseil d'administration en tant que "personnalité extérieure", une des conséquences de la LRU.
Les ouvriers ont réussi à obtenir une motion de soutien du congrès à leur lutte contre les licenciements, avec un vote à l'unanimité sauf deux abstentions (le dirigeant de Freescale, et l'élu de libertafac qui est un groupe antigrèviste sur la fac). Leur discours dénonçait les intérêts privés dans les facs et était solidaire de la répression, par les CRS et les intimidations judiciaires, subit par les étudiants en lutte de la fac l'année dernière ...
Une bonne avancée vers la convergence des luttes, la rentrée universitaire ne sera pas sereine !
La direction de Molex a assigné en référé 4 salariés pour exiger le déblocage de l'usine par les ouvriers en grève. Au cours de la séance nous avons eu la surprise de découvrir les vrais intentions de la direction, fermer provisoirement l'usine et "polluer" le débat avec les soit disant "violences" (rien d'autre que des jets d'oeufs...) qui aurait été commises la veille sur Eric Doesdurg (responsable du développement de Molex).
Depuis cet épisode, les salariés ont voté la reprise du travail, alors que l'usine est toujours bloquée et que la direction n'a toujours pas l'autorisation de fermer et ne veut pas rouvrir... Un huissier a constaté que 6 vigiles bloquaient l'entrée.
S'en est visiblement trop pour Marcus Kerriou qui vient de démissionner, l'usine sera gérée directement depuis les USA.
Bravo à tous les "producteurs" de Molex, vous méritez bien la réquisition du site...