COMMUNIQUE DE PRESSE FREESCALE
Aujourd’hui, mardi 9 mars 2010, s’est tenu un CE suite à la demande de licenciement d’un délégué par la direction de Freescale.
La direction tente une deuxième fois de licencier ce délégué CGT.
Une première demande de licenciement économique avait été refusée par l’inspection du travail. La direction veut aujourd’hui le licencier, ce qui lui permettrait d’éliminer à la fois le dernier élu CGT au CE et le dernier représentant cadre de la CGT dans l’entreprise, en le rattachant artificiellement au plan de licenciement du secteur de R&D téléphonie avec lequel il n’a rien à voir.
Les votes lors de ce CE ont été clairement dictés par la direction.
Des soi-disant syndicalistes censés représenter les intérêts des salariés, votent majoritairement pour le licenciement d’un représentant élu par les salariés.
Ce procédé inadmissible de Freescale, qui par ailleurs se targue d’éthique, est dans la logique répressive de la direction qui cherche à terroriser les salariés à coup de sanctions et de licenciements pour les dissuader de poursuivre leur lutte contre les 821 licenciements annoncés. Des salariés sont traumatisés suite aux procédures de licenciement en cours à Freescale, et aux menaces qu’ils subissent au quotidien de la part de chefs d’équipes…
Il s’agit d’une véritable mise en danger délibérée de la santé des salariés. Cet état de fait est confirmé par le fort taux d’arrêts de travail et de prise d’anxiolytiques par de nombreuses personnes de l’entreprise.
Nous espérons que les conséquences dramatiques qu’on a pu déplorer dans des entreprises comme Renault ou France Telecom n’arriveront pas à Freescale.
Nous ne laisserons pas la direction nous détruire.
Elle nous nuit suffisamment par les effets de sa politique de licenciements massifs.
Depuis 2007, 521 personnes ont perdu leur emploi à Freescale, et 821 postes sans parler des emplois induits, doivent encore être supprimés d’ici fin 2011.
Cela suffit à nos ennuis.
La CGT, le 9 mars 2010
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