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Mardi, 09 Juin 2015 14:53 |
Pierre Stambul arrêté
Le gouvernement relaie toujours plus fort la politique criminelle de l'Etat d'Israël
Le NPA 31 s'insurge contre l’arrestation arbitraire de Pierre Stambul, co-président de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP). Cette arrestation, qui a eu lieu à Marseille cette nuit en utilisant le « protocole pour neutralisation de terroriste retranché armé », est une provocation.
Le gouvernement français, toujours fidèle soutien des dirigeants israéliens dans leur politique coloniale veut faire taire celles et ceux qui dénoncent l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme et apportent leur soutien à la résistance du peuple palestinien. Ce sont bien les débuts de succès de la campagne BDS (Boycott - Désinvestissement - Sanctions) qui expliquent l’affolement de l’Etat d’Israël et le durcissement de la répression contre cette campagne de la part du gouvernement français.
Cette arrestation scandaleuse a eu lieu ce matin alors que Pierre Stambul doit intervenir dans un meeting ce soir à Toulouse (intitulé « Antisionisme, antisémitisme : à qui profite l’amalgame ? »). Meeting qui par ailleurs fait l’objet de menaces d’agressions de la part de la LDJ et de JSS news. Cette coïncidence ne peut que nous interroger sur la collusion entre le gouvernement et les milieux d’extrême droite sionistes.
Pierre Stambul a été libéré après de nombreuses heures de garde à vue. Il est actuellement en route vers Toulouse pour assurer le meeting prévu à 20 h 30 à la salle des allées de Barcelone. Le NPA 31 appelle à faire de cette échéance un succès dans la lutte contre la politique criminelle de l’Etat d’Israël.
Le NPA 31 exprime toute sa solidarité et son soutien à l’UJFP et à tous les militants du mouvement de solidarité avec la Palestine et de la campagne BDS.
Toulouse, le 9 juin 2015 |
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Mercredi, 27 Mai 2015 20:59 |
Face aux procédures engagées par le rectorat de Toulouse contre 5 professeurs du collège Bellefontaine (mutations d'office et procédures disciplinaires) le NPA appelle tous les salariés à défendre le droit de grève et d'expression.
Ces 5 professeurs, après une grève de 3 semaines pour obtenir des moyens adaptés aux besoins de leur collège, ont été, avec d'autres membres du personnel, en butte aux agissements d'un chef d'établissement dont le rectorat lui-même a désavoué les actes en le poussant à demander sa mutation.
Mais aujourd'hui le rectorat, et à travers lui le gouvernement, veulent mater tous ceux qui osent se battre pour le droit à l’éducation. Le NPA 31 condamne fermement cette répression et exige l'abandon des procédures en cours. Nous témoignons de toute notre solidarité aux enseignants concernés.
A l'heure où de nouvelles régressions dans l'éducation nationale se mettent en œuvre (réforme des collèges), le gouvernement veut envoyer un signe fort et dissuader toute une profession de se mobiliser pour exiger de réels moyens et des postes de titulaires en nombre suffisants.
Cette menace de sanctions vient après la révocation pour faits de grève d'un militant du NPA, postier dans le 92. Elle participe d'un climat inadmissible de criminalisation de l'action syndicale dont le principal responsable est le gouvernement qui n'en fini plus d'appliquer l'austérité et de faire des cadeaux à ses amis du MEDEF !
Il y a urgence à réagir : participons le plus nombreux possible au rassemblement unitaire
Mercredi 27 mai à 14 h |
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Jeudi, 16 Avril 2015 15:30 |
Journée internationale de soutien aux prisonniers palestiniens
LIBERTÉ POUR TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS Rassemblement vendredi 17 avril 18H00 Métro Jean-Jaures

A ce rassemblement se joint la campagne "non à la prison pour Gaëtan et tou-te-s les manifestant-e-s"

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Mise à jour le Mercredi, 27 Mai 2015 21:01 |
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Mardi, 07 Avril 2015 10:40 |
Lettre ouverte au Maire de Toulouse
Monsieur le Maire,
La Bourse du Travail de Toulouse est indissociable de la glorieuse histoire du mouvement ouvrier et de son unification dans le combat pour sa dignité, pour l’accès aux droits, pour une vie meilleure. Avec la CGT, elle est également indissociable de l’essor économique du département de par son rôle majeur dans l’éducation et la formation. S’y ajoutent la lutte pour la paix et l’engagement dans la résistance au fascisme, ainsi que son rôle dans l’accueil des républicains espagnols à Toulouse et de tous les réfugiés.
La Bourse du Travail de Toulouse résonne encore des discours de Charles de Fitte, Jean Jaurès, Etienne Billières, Albert Bedouce et tant d’autres dont les avenues et rues de notre ville portent le nom. Après son agrandissement, les clés ont été remises au secrétaire général de la CGT le 10 mai 1931 par le Maire.
Elle n’est donc pas un bâtiment parmi d’autres qui pourrait être livré à toutes sortes de projets, voire à la spéculation immobilière.
Non, Monsieur le Maire, tant que le monde de la finance continuera de semer l’exploitation humaine, la souffrance, la violence et le rejet de l’autre, que ce soit en Haute-Garonne comme partout en France, en Europe et dans le monde, la Bourse du Travail de Toulouse n’entrera pas dans l’histoire comme le vestige d’un temps révolu. Bien au contraire, elle continuera d’écrire l’Histoire au présent, dans la perspective d’un Avenir meilleur pour tous les Toulousains et Haut-Garonnais.
Vous venez de nous envoyer un courrier affichant clairement votre volonté de ne plus assurer le fonctionnement de ce bâtiment, au prétexte « de la baisse historique des dotations de l’Etat qui mettrait la municipalité dans l’incapacité de supporter seule cette charge ».
Nous sommes une organisation syndicale qui combat sans réserve le démantèlement de l’Etat et son désengagement sur les collectivités locales. Sachant que depuis 2002, il sert à financer l’accumulation vertigineuse de cadeaux fiscaux en tout genre (220 milliards par an) principalement aux grands groupes du CAC 40 et aux richissimes actionnaires, il est donc pour le moins paradoxal que ce soit la CGT qui, indirectement, en soit désignée comme responsable.
Mais nous ne sommes pas naïfs au point de ne pas voir dans ce courrier, la volonté de s’inscrire dans la démarche nationale du réseau des municipalités qui ont décidé de porter un coup aux organisations syndicales, en particulier la CGT et les forces de transformation sociale.
Nous ne sommes pas naïfs au point de ne pas voir se dessiner le discours qui suivra ce courrier et qui est inspiré par le Front national. Ce discours qui consiste à stigmatiser le monde syndical, associatif et culturel « qui vivrait aux crochets des contribuables ».
Pour vous éviter cette fâcheuse posture qui peut conduire au ridicule, nous anticipons donc un peu en vous invitant à la raison et à prendre mieux connaissance de ce qu’est la réalité des organisations qui occupent la Bourse du Travail et principalement, L’Union départementale des syndicats CGT de la Haute-Garonne.
L’UD CGT 31, ce n’est pas qu’un sigle, ce sont dix Unions locales et plus de 700 syndicats et bases organisées sur tout le département. Si l’ensemble regroupe plus de 15 000 syndiqué-e-s l’audience et le contact qu’ont les salariés, les précaires et sans emplois de Toulouse et du département, vont bien au-delà.
Pour ne s’en tenir qu’à la seule défense juridique et l’assistance individuelle et collective, se sont 6 500 Toulousains et Haut-Garonnais par an qui viennent rencontrer nos militant-e-s dans les locaux syndicaux dont 2 700 pour la seule Bourse du Travail. Sans oublier tous les contacts et toutes les aides diversifiées qu’ils y trouvent, soit plus de 4 000 salariés par an qui passent dans les locaux de la Bourse. S’y ajoutent nos étudiants qui viennent en nombre, de tous les établissements pour alimenter leur travail de recherche avec les archives de l’histoire sociale ainsi que l’activité culturelle de diverses associations.
Il est peut être utile de vous rappeler que les militant-e-s exercent cette fonction bénévolement, en dehors des heures de travail pour la plus grande partie, bien souvent tard le soir et toujours au détriment de leur vie personnelle et de famille.
Ils agissent pour que des salariés toulousains et haut-garonnais se défendent face à des patrons qui, eux, s’assurent le soutien d’avocats rémunérés avec la trésorerie de l’entreprise.
Cette activité est d’ailleurs reconnue d’utilité publique, les pouvoirs publics nous sollicitent régulièrement et, parmi eux, des municipalités et les services de l’État.
Concernant les Bourses du Travail, le devoir d’usage pointé dans la jurisprudence prend donc tout son sens lorsqu’on le confronte à la réalité de ce que sont la vie et l’activité syndicales sur Toulouse et plus largement le département. Alors oui, nous l’affirmons ! Il est normal et surtout légitime, que le logement et la logistique des Unions départementales et Unions locales syndicales, dont ceux de la CGT, soient assurés par la puissance et les budgets publics.
Non, le Front national comme toutes celles et tous ceux qui relaient son discours de haine du syndicalisme, de la culture et du monde associatif n’arriveront pas à gommer cette réalité qui veut que le MEDEF s’autofinance sur le dos de l’entreprise et donc des salariés, pour mieux les faire plier à ses exigences alors que les syndicats, dont la CGT, vivent et agissent à leurs côtés, avec des cotisations librement consenties.
En conclusion, un conflit majeur et dur entre la CGT et Le Maire de Toulouse ne fait pas partie de nos souhaits et de nos priorités. Ce n’est donc pas nous qui en déciderons mais, vous l’aurez compris, nous le mènerons avec tous les moyens importants dont nous disposons, si besoin en était.
Même dans les heures les plus sombres de l’histoire de notre pays et de notre département, aucun pouvoir n’a jamais pu sortir la CGT, le monde du travail et les classes populaires de la place Saint-Sernin, des locaux de la Bourse du Travail. En ce sens, il s’agit bien de 120 ans d’histoires indissociables au service des Toulousains et des Haut-Garonnais. Personne n’ayant le pouvoir de faire tourner en arrière la roue de l’Histoire, elle continuera à se conjuguer au présent et au futur !
L’Union départementale CGT 31, Toulouse, le 2 mars 2015 |
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Lundi, 06 Avril 2015 22:58 |
Projection-débat du film "On est vivants" de Carmen Castillo
Lundi 27 avril 2015 à 20h30 au cinéma l'ABC
Soirée organisée par le NPA31 avec la participation de Michael Löwy
Michaël Lowy est chercheur au CNRS, sociologue marxiste de la culture. Militant anticapitaliste. Dernier ouvrage, avec Olivier Besancenot : « Affinités révolutionnaires » (Fayard-Mille et Une Nuits)

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Mise à jour le Mercredi, 27 Mai 2015 21:02 |
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Jeudi, 02 Avril 2015 16:38 |
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Mise à jour le Jeudi, 16 Avril 2015 15:41 |
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Jeudi, 02 Avril 2015 12:07 |
Le maire de Toulouse interdit arbitrairement une réunion publique.
L’exercice des libertés continue à se dégrader dans la ville
« Le droit de réunion pacifique est reconnu. L'exercice de ce droit ne peut faire l'objet que des seules restrictions imposées conformément à la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l'intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l'ordre public ou pour protéger la santé ou la moralité publiques, ou les droits et les libertés d'autrui. » (article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques)
Monsieur le maire de Toulouse vient de prendre la lourde responsabilité de porter atteinte aux libertés publiques, et particulièrement au droit fondamental à la liberté d’opinion et à son expression publique qui ont toujours, par ailleurs ,été un élément constitutif de notre histoire locale. En effet, au nom de supposés risques d’atteintes à l’ordre public, il a décidé de refuser l’utilisation d’une salle municipale pour la tenue d’une réunion publique organisée par le NPA 31 dans le cadre de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) sur le thème « L'apartheid, de l'Afrique du Sud à Israël » dans la soirée du 31 mars dernier.
Le communiqué produit par M. le maire à cette occasion évoque également des risques quant au contenu même de cette réunion en précisant : « Au vu du contexte, je ne peux tolérer qu’une réunion publique risquant de prôner la discrimination à l’égard de personnes de confession juive et produits commerciaux associés à la religion juive et à l’État d’Israël se tienne à Toulouse, dans une salle municipale ».
La section de Toulouse de la Ligue des droits de l’Homme condamne vigoureusement cette décision arbitraire qui s’inscrit dans la dérive actuelle qui tend, en termes de liberté d’expression à faire prévaloir les décisions de coercition administrative a priori sur le pouvoir de contrôle judiciaire, garant du respect des libertés des personnes.
Elle s’insurge également contre le procès d’intention fait aux organisateurs et participants à cette initiative. En effet, quels que soient les désaccords de la LDH avec les militants partisans d’un boycott général des produits israéliens, elle refuse catégoriquement que les militants de la campagne internationale Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) soient systématiquement suspectés, accusés – et jugés – pour « provocation publique à la discrimination » alors qu’ils combattent toute forme de discrimination et pour le droit des peuples à l’autodétermination.
Plus largement, la section toulousaine de la LDH s’inquiète de la dégradation progressive que connaît l’exercice des libertés fondamentales dans notre ville. Au gré des décisions préfectorales ou municipales, au fil des événements et sous l’influence de groupes de pression les interdictions de manifestations sur la voie publique, leur contrôle policier grotesque et démesuré, leur cantonnement à l’extérieur du cœur de la ville tendent à devenir une pratique habituelle des autorités locales. Ainsi, l’exercice de la citoyenneté et de la liberté d’expression s’amenuise au fil des semaines.
Afin de développer l’analyse qu’elle fait de cette situation et de ses conséquences quant à l’exercice des libertés dans notre ville, la section de Toulouse de la LDH organisera une conférence de presse le mardi 14 avril au 2, rue Saint à 11 heures à laquelle elle convie les citoyennes, les citoyens et les organisations concernées.
LdH Toulouse, Toulouse, le 2 avril 2015
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Mercredi, 01 Avril 2015 22:12 |
Scandaleuse condamnation d’un militant du NPA jeunes à de la prison ferme
On veut faire taire les mouvements sociaux, mais on ne se laissera pas faire !
Aujourd’hui a été rendu le verdict du jugement en appel de notre camarade Gaétan, militant du NPA jeunes à Toulouse, condamné à deux mois de prison avec sursis et une amende de 1 100 euros en décembre dernier pour avoir participé à une manifestation à la suite de l’assassinat de Rémi Fraisse. Si ce premier jugement était déjà abusif et illégitime, le verdict du procès en appel est tout simplement scandaleux, puisque Gaétan se voit infliger une peine encore plus lourde, de deux mois de prison fermes, plus quatre mois de sursis et l’amende de 1 100 euros. Ceci s’explique en partie par le maintien d’un chef d’accusation qui avait été refusé lors du premier jugement, celui de violences volontaires contre un agent de police, qui est un coup monté de toutes pièces. D’autres manifestants ont eu la confirmation des peines de prison fermes qui avaient été prononcées en décembre.
Tout cela a lieu dans le contexte d’une escalade répressive et d'une criminalisation croissante des mouvements sociaux, marquée par l’évacuation de la ZAD de Sivens, le déploiement dorénavant habituel d'un arsenal policier hallucinant lors de manifestations toulousaines, l’expulsion de la CGT de la Bourse du Travail, l’interdiction d’une réunion de la campagne BDS, le tout, bien entendu, dans le cadre du fameux « esprit du 11 janvier ».
Le message que veut faire passer le gouvernement est que quiconque oserait défier ses mesures d’exception doit le payer très cher. Le NPA condamne fermement ce jugement et appelle toutes les organisations politiques, syndicales, associatives et des droits de l’Homme à faire de même, à réactiver les cadres de lutte contre la répression pour faire face à cette escalade, et à défendre nos droits démocratiques de manifester et de lutter.
NPA 31, Toulouse, le 1er avril 2015 |
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Mercredi, 01 Avril 2015 22:01 |
Communiqué du NPA 31
Mardi 31 mars devait se tenir à Toulouse une réunion publique prévue dans le cadre de la « Semaine contre l'apartheid israélien », animée par Farid Esack, professeur à l'université de Johannesburg. Le prêt d’une salle municipale pour cette réunion organisée par BDS France, collectif dont le NPA fait partie (ainsi que de nombreuses autres organisations politiques, syndicales et associatives) avait été acté en conseil municipal.
C’est avec stupéfaction que le NPA, qui avait déposé la demande pour le collectif, a appris par la presse quelques heures avant la réunion son interdiction. Les motifs invoqués par le maire sont tout simplement scandaleux ! Il déclare ainsi que des membres de BDS France ont été condamnés pour « discriminations et incitations à la haine raciale » et qu’il ne peut donc pas « tolérer qu’une réunion publique prônant la discrimination à l’égard de personnes de confession juives et de produits commerciaux associés à la religion juive et à l’état d’Israël se tienne à Toulouse, dans une salle municipale ». Il invoque également des « risques de trouble à l’ordre public ».
Faux, faux et encore faux ! Que Moudenc apporte les preuves concernant ce qu’il avance. Quels membres de BDS France ont été condamnés pour les faits dont il parle ? Quelles preuves a-t-il pour pouvoir prétendre que nous prônons la discrimination ? Et enfin de quels risques de troubles à l’ordre public s’agit-il ?
Moudenc ferait mieux de se renseigner. A chaque fois que des militants BDS ont été poursuivi pour « discriminations et incitations à la haine raciale » ils ont été acquittés par la justice. Mais peut-être le sait-il déjà cherchant uniquement à salir les militants de la cause palestinienne.
Le NPA, tout comme le collectif BDS France, se bat pour le respect des droits du peuple palestinien. Ces droits sont bafoués chaque jour par l’Etat d’Israël. C’est face à cette situation intolérable que s’est mise en place la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions qui vise à organiser le boycott des produits israéliens à l’image de ce qui avait été fait pour se battre contre l’apartheid en Afrique du Sud. L'appel au boycott n'a rien à voir avec la religion juive mais avec la politique d'un État qui pratique la colonisation et la discrimination. Cet amalgame, c’est bien Moudenc qui le fait par ses propos scandaleux !
Nous voyons bien que le maire de Toulouse qui s’était pavané lors de la manifestation « Charlie » en janvier n’a que faire de la liberté d’expression et est prêt à toutes les calomnies pour empêcher les opposants à l’Etat d’Israël de s’exprimer démocratiquement. Le NPA, en lien avec les autres organisations du collectif BDS France se réserve le droit d’attaquer en justice le maire de Toulouse pour protester contre cette décision inacceptable et les calomnies qui l’accompagnent.
Cette interdiction n’est pas un acte isolé. Depuis l’été dernier où de nombreuses manifestations en soutien au peuple palestinien avaient été interdites, le contexte répressif sur la ville de Toulouse s’accroît de jour en jour : manifestations interdites ou encadrées par un dispositif policier démesuré, condamnation de militants anti-barrage de Sivens à des peines de prison ferme sans aucune preuve contre eux, menace de la part du maire de fermer la Bourse du travail et les locaux syndicaux. Cela ne peut plus durer ! Nous appelons l’ensemble des organisations progressistes à se rencontrer dans les jours qui viennent pour construire une riposte face à l’offensive menée contre les droits démocratiques les plus élémentaires.
Toulouse, le 1er avril 2015 |
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Mercredi, 01 Avril 2015 19:50 |
Sincères excuses à Bernard Cholet de la rédaction de La Dépêche,
avec publication de son droit de réponse, Toulouse, le 1er avril 2015
Dans un article publié ce mercredi 1er avril sous le titre Le Capitole interdit la réunion du NPA, La Dépêche du Midi a indiqué à propos de Bernard Cholet qu’il faisait partie d’un groupe de militants condamnés pour « discrimination et incitation à la haine raciale ». Cette information est erronée, et nous présentons nos sincères excuses à M. Cholet. Dans le texte publié ci-dessous, Bernard Cholet a souhaité rappeler les raisons militantes qui l’ont conduit devant la justice, et la relaxe dont il a bénéficié.
« Je me suis retrouvé subrepticement dans les colonnes de La Dépêche du 1er avril victime d'accusations diffamatoires qui portent atteinte à mon intégrité personnelle et à mon honneur, et qui ne respectent pas la chose jugée. A la suite d'une plainte d'une officine de l'extrême droite pro-israélienne, j'ai en effet été inculpé avec deux camarades pour une action Boycott Désinvestissement Sanctions (comme nous en réalisons des centaines partout en France et dans le monde depuis 2010) dans une grande surface pour appeler les consommateurs au boycott des produits exportés illégalement par Israël, boycott international destiné à faire cesser l'impunité de cet Etat pour qu'il respecte enfin le droit international. Après quatre ans de procédures judiciaires, j'ai été relaxé par deux fois par des tribunaux indépendants qui m'ont donc jugé innocent. Mieux encore, contrairement à ce qui a été publié par La Dépêche du Midi et diffusé dans un communiqué de la mairie de Toulouse, aucune condamnation pour « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » n' a été prononcée contre des militants dans le cadre d'actions BDS. La cour d'appel de Paris – après avoir considéré comme légal le droit à l'appel au boycott émanant de la société civile – sera sur le sujet encore plus précis : “la critique pacifique de la politique d'un Etat relevant du libre jeu du débat politique se trouve au cœur même de la notion de société démocratique”. Le manque de sérieux dans la vérification des sources autant pour le journaliste que pour le Maire est inacceptable et grave de conséquences.
» Enfin et pour que les choses soient claires, le conflit israélo-palestinien n'est nullement un conflit religieux. L'appel au boycott n'a rien à voir avec la religion juive mais avec la politique d'un État qui pratique la colonisation et la discrimination. Alors oui, militant depuis toujours contre le racisme, contre l'antisémitisme et contre l'islamophobie, militant anticolonialiste. Pas plus, pas moins. Et soyez persuadés qu'ils ne nous feront pas taire.
Bernard Cholet » |
Mise à jour le Mercredi, 01 Avril 2015 23:16 |
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