NPA Haute-Garonne
  • Réunion publique avec des défenseurs des droits de l’Homme du Guatemala

    9 septembre 2015

    Réunion publique avec des défenseurs des droits de l’Homme du Guatemala
    Vendredi 11 septembre - 20h30
    Au local du NPA 31 - 9, rue Corneille (M° Arènes)

    Les vendredi et samedi 11 et 12 septembre : Deux militantes guatémaltèques faisant parties des mouvements pour la défense du territoire féministe et indigène Maya Q’anjob’al originaires de la ville de Huehuetenango seront à Toulouse. La délégation participera à une réunion publique le vendredi 11 septembre au local de Nouveau Parti Anticapitaliste qui les accueillera afin qu’elles présentent directement les actions concernant la problématique d’occupations des territoires. Dans l’intention de créer un réseau de solidarité pour la libération des prisonniers politiques. Leur objectif sera de montrer comment les peuples en résistance combattent le sentiment d’impuissance par des actions collectives et par des pratiques ancestrales de consultations communautaires, et de festivals artistiques ludiques.

    Le samedi, 12 elles seront aussi présentes au Festival Alternatiba en lien avec l’association France Amérique Latine. Ce jour là, à partir de 17h00 aura lieu la projection du documentaire « Todas somos Barillas » qui parle de la réalisation par des femmes d’un Festival ludique au milieu d’un état de siège.


    Tournée européenne des défenseurs des droits de l’Homme du Guatemala à Toulouse le 11 au 12 septembre 2015

    Dix-huit années après la signature de la paix au Guatemala et après avoir survécu à une guerre civile de 36 ans. Des milliers de Guatémaltèques ont réclamé la démission du président et de la vice-présidente de la République, suspectés, par le parquet et la Commission Internationale contre l’Impunité au Guatemala (CICIG), d’avoir dirigé le système de corruption concernant la douane.

    C’est le grand réveil de la population après des années de répression, après avoir survécu aux années de guerre. Ces manifestations se sont transformées en mouvement pacifiste indigné contre la corruption, ils ont perdu la peur et les citoyens sont sortis dans la rue pour protester jusqu’à la démission du président Otto Perez Molina le 3 septembre dernier. Malgré tout, la structure du pays ne change pas en substance mais cela représente un changement politique et culturel extrêmement important.

    Cependant, la situation générale ne peut pas se comprendre sans prendre en compte la logique de géostratégie néolibérale qui veut mettre en place une initiative dénommée « L’alliance pour la prospérité » dans le triangle nord de l’Amérique centrale (le Guatemala, le Honduras et le Salvador) qui garantit une « gouvernabilité » politique et une tranquillité pour les investissements étrangers, sécurisant le « climat d’affaires ».

    Dans un contexte, d’économie régionale et de protestations sociales, l’État guatémaltèque continue de protéger les entreprises du secteur privé et transnationales qui s’imposent dans les territoires par une stratégie d’arrivée agressive, violant les droit collectifs des peuples autochtones. Cette répression se matérialise entre autres par le perfectionnement des stratégies de criminalisation et de diffamation des défenseurs des droits humains.

    L’intensification des processus de criminalisation des défenseurs n’a pas cessé. Elle se manifeste à travers les nombreux mandats d’arrêt, la persécution judiciaire, le report incessant des procès et l’augmentation disproportionnée des plaintes contre les défenseurs par rapport à la stagnation des plaintes déposées par ces derniers contre les attaques qu’ils subissent dans le but de décapiter les mouvements de résistance et de réduire les espaces de lutte pour la défense du territoire.

    Pour rendre visibles les luttes pour cette défense du territoire et afin de rechercher la solidarité internationale, deux militantes guatémaltèques Maria Pedro Mateo et Cecilia Mérida, feront une Tournée européenne du 7 au 19 septembre 2015 avec l’objectif de sensibiliser le public, les associations, les groupes qui défendent en particulier les prisonniers politiques qui attendent leur liberté face aux secteurs privés et multinationales utilisant le système judiciaire afin de poursuivre les actions des défenseurs.

    Elles seront à Toulouse les vendredi et samedi 11 et 12 septembre : ce sont des femmes militantes qui font parties des mouvements pour la défense du territoire féministe et indigène Maya Q’anjob’al et originaires du la ville de Huehuetenango. La délégation participera à une réunion publique le vendredi 11 septembre au local de Nouveau Parti Anticapitaliste qui les accueillera afin de connaître directement les actions concernant la problématique d’occupations des territoires dans l’intention de créer un réseau de solidarité pour la libérations des prisonniers politiques, comme cela a été le cas lors de lutte récente des citoyens contre la corruption d’État de la part de l’ex-président Otto Perez Molina.

    Collectif des Guatémaltèques en solidarité avec Guatemala Toulouse.