NPA Haute-Garonne
  • Manif réussie à Toulouse le samedi 21 novembre

    23 novembre 2015

    La manif toulousaine de samedi après-midi (à l’appel de CGT, FSU, Solidaires, LDH) a réuni environ 7000 personnes (16 000 selon les organisateurs).

    La banderole de tête "Contre la barbarie, contre les amalgames, Pour la paix et les libertés démocratiques" était suivie pour une camionnette avec "Quelle connerie la guerre" et la citation de Jaurès sur la nécessité de combattre l’injustice sociale. Notons la présence de mots d’ordre contre l’État d’urgence, mais surtout la mobilisation active de résistant-e-s au terrorisme avec un cortège kurde munie d’une banderole « Marche mondiale contre Daesh, pour Kobane et l’Humanité » et un cortège du DAL composé d’une cinquantaine de réfugié-e-s syriens derrière une banderole « Refugié-e-s, migrant-e-s, expulsé-e-s, solidarité ». Il y avait également un cortège "musulman" avec des panneaux pour démarquer l’Islam des terroristes.

    Venait ensuite, loin de la tête de manif, une ligne avec les élus de tous bords - en particulier Onesta (EELV), Lacaze (PC), mais aussi Malvy (PS) et même Moudenc (maire LR de Toulouse).

    Le NPA avait choisi d’éditer des autocollants "Vos guerres Nos morts" qui ont été diffusés dans la manif avec succès et de diffuser un tract en fin de manif.

    La manifestation était silencieuse, nous n’avons pas considéré comme opportun d’utiliser notre mégaphone. Mais certaines télés ont réussi à enregistrer le seul essai de lancement de la Marseillaise, essai qui n’a pas abouti (le chant n’a été repris que dans une toute petite partie du début de la manif. Peu de drapeaux français , mais certains portaient des badges tricolores (ce qui ne les empêchait pas parfois de nous réclamer nos autocollants "Vos guerres Nos morts"). Les panneaux contre la guerre étaient plus nombreux que les drapeaux tricolores.

    Bref une manif bien différente des rassemblements de la semaine qui entonnaient la Marseillaise... et qui montre la nécessité de relancer le plus largement possible un front contre la limitation des libertés publiques qu’entraîne l’État d’urgence et la guerre, mais tout en se montrant clairement solidaire des victimes du terrorisme que nous combattrons en soutenant ceux et celles qui luttent sur le terrain contre Daesh : les kurdes et les forces progressistes syriennes.